Montgolfieres et ballons

Après week end...Retour d'Etampes

En vrac je suis en vrac.. comme la toile dans le sac après le vol..

pas assez dormi..

je jette un œil à la vaisselle accumulée dans l'évier par mon cher fils pendant ma courte absence…

no coment ça va chauffer ce soir..

Je file dans la voiture du grand, oui il a fauché la mienne, et tente de me remettre les neurones en activité pendant la route.

Ca va être rude ! bon allez tu vas leur faire genre.. Je suis en pleine forme, j'ai pas mal aux épaules, j'ai pas de douleurs dans les bras et si vous me chauffez je vous fais le coup de la corde, un coup de brûleur dans les naseaux, une clef et une balayette genre ceinture noire la rousse !

Bon c'est vrai des bouteilles de gaz de 30 kg, la corde qui tente de vous entraîner avec force vers le sommet du ballon, je fais le constat navrant que " J'AI PAS DE MUSCLES ", enfin pas assez. Allez bouges toi, fait des haltères, de la muscu ou n'importe quoi mais il faut que tu fasses quelque chose. C'est dingue !

Youps je suis en vrac… c'était formidable ce vol de vendredi soir, j'ai prit de la hauteur sans prendre un centimètre, l'atterrissage fut musclé, couchée dans le panier vautré au sol, j'ai eu la bonne idée de me placer au dessus des autres, et je sors sans encombre à quatre pattes de la cagette en osier l'odeur de la terre dans les narines.

Non franchement, faut que je prenne de la coke ! ils sont fous savez vous ces volants. Des nuits de 4/5 heures des journées de 20 h ! bon l'EPO ça à l'air de marcher non ?

Du jus de radis ? des vitamines ? Bon est ce de mon âge ? Pourtant sont pas tous très jeunes ?

Je suis toute seule à pas avoir l'air fraîche ?

C'est sur que tricot ça ruine moins ! ou bien thé dansant ? 

Ce qui est difficile c'est quand on y a gouté on a qu'une envie… remonter la haut !

Bon l'hiver arrive chouette alors, je vais me jeter sur les activités intenses, vautrage de canapé!

Des sourires, du plaisir, et voir la terre de la haut… ça vaut bien des douleurs des épaules en vrac et des heures de sommeil volées au compteur.

Texte de Claudine